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Intérêt général et contre-courants politiques.


Syrie, la guerre des lâches.

Publié par chaalal mourad sur 2 Août 2013, 14:05pm

  Syrie, la guerre des lâches.

Un crime qualifié contre l’humanité est celui qui a été perpétré en banlieue de Damas dans une attaque chimique lâche, qui causa la mort la nuit de mardi à mercredi du mois d'août à plus de 1400 innocents, des bébés, des enfants, des femmes et des vieux, conduits du sommeil au sommeil (la mort), gazés par des mains criminelles, des yeux terrifiés, tétanisés de peur ; devant le silence complice de « la communauté internationale », comme elle désire être appelée, bien que cela ait suscité une vague de condamnations internationales.

Le régime a cependant catégoriquement démenti avoir utilisé des armes chimiques. Mais qui donc, a gazé ces innocents ? Les barbus wahabites ? L’armée libre syrienne ? Qui aura le courage d’assumer l’abominable crime ou le justifier?

Alors que les doigts semblent pointer vers la piste de l’armée Syrienne, profitant de la présence de la commission d'enquête onusienne sur son sol, pour faire diversion, allèguent certains, en attendant l'achèvement des enquêtes de la commission de l’ONU, diligentée dimanche passé dans ce pays, pour recueillir des preuves d'utilisation d'armes chimiques sur des sites antérieurs, où des bombes de gaz neurotoxiques ont été utilisées.

« dans la mesure où les grandes puissances n’ont rien fait dès le départ, le régime se moque des lignes rouges et regarde jusqu’où il peut aller », constate un médecin sur place, alors que d’autres disent que dans l’impossibilité de concrétiser une quelconque avancée sur terrain, l’armée libre syrienne veut coûte que coûte, entraîner la communauté internationale à intervenir en Syrie, comme cela était le cas en Libye, où sans la couverture aérienne occidentale, les révoltés libyens n’avaient aucune chance face à le pseudo armé du colonel Kadhafi.

Des tirs de mortiers, de projectiles souvent improvisés, chacun pointe son tube de lancement mal fixé, accompagnant le tir "d’Allahou Akbar" (Dieu est grand), va savoir où va tomber le maudit projectile, au-dessus d'une école, d'un bâtiment, sur une rue, un souk, un hôpital. Une barbarie incomparable.

Ensuite, ce sont les avions D'el Asad qui viennent semer la terreur avec leurs barils de poudre, qu’ils jettent sur les têtes de la population, il y a eu même utilisation de missiles balistiques du type Scud, quelle barbarie mon Dieu !

Même en faisant la guerre, les Arabes ne sont pas nobles, ni humains; le peuple syrien, devenu sans domicile fixe, éparpillé, errant aux quatre coins au monde lui, que tous les peuples arabes lui enviaient, son mode de vie, de culture orientale si raffinée, un peuple hautement civilisé, devenu exilé et tout cela, parce que certains ont bien voulu que ce conflit fratricide soit réglé manu militari. Aucun code de chevalerie ou d’honneur, aucune retenue morale n'ont été observés dans ce conflit fratricide et c'est lamentable.

Mais quelle malédiction est tombée sur les Arabes, se détruisant les uns les autres, anéantissant leur vie et leurs villes? Un processus d’autodestruction est apparemment enclenché et tout cela au nom de la sainte liberté nous dit-on, croyez-moi et les jours nous le diront; Les Arabes ne gagneront ni en liberté, ni en démocratie. En fait, la seule chose qu'ils vont gagner, c’est plus de haine entre eux, plus de dictature, d’injustice et enfin plus de mépris pour eux-mêmes.

La Syrie ne se rétablira pas de sitôt de ce traumatisme, son tissu social est dangereusement atteint, sa structure urbaine gravement touchée, son armée affaiblie et par le système de gouvernance d'El Assad qui n’a pas fait grand-chose pour épargner à son pays et son peuple cette épouvantable épreuve, bien que la famille El Assad ait assuré une stabilité politique de plus de 44 et une pseudo laïcité du pays, louée par l’Occident des années de tendresse et de rapprochement.

La gestion du conflit par les rebelles, elle aussi est à condamner ; mélangées à des «djihadistes sans frontières» qui débraquèrent de tous horizons en Syrie, pour prêter main-forte aux frères sunnites opprimés par le "tyran alaouite", comme on leur avait dessiné la chose. Où iront-ils ces combattants que cette les a aguerris et rendu si farouches, une fois le conflit fini? Vont-ils retourner à leur pays d’origine ou dans d’autres contrées? Là où d’autres "missions djihadistes" les attendront, sous la bénédiction occidentale, pourvu que ce djihad reste cotonné en intra-muros et ne se retourne pas contre eux.

Trop de sang a coulé, trop de douleur a été causée pour que les Syriens arrivent à vivre normalement, les bâtisses seront un jour reconstruites, mais que sera-t-il des cœurs et âmes de milliers de femmes et d'hommes syriens meurtris à jamais et dont les séquelles de cette barbarie les accompagneront jusqu’à leur dernier souffle. Une génération complète d’enfants syriens est perdue.

Devant cette barbarie des Arabes, qui s’entre-tuent pour le pouvoir, Israël elle, paraît une oasis de paix et de droits. Jamais l’on n’a vu l’État hébreu tuer ou décimer une partie de son propre peuple.Ces tyrans adorent le pouvoir, ôter leurs femmes et enfants mais, ne pas toucher à leur chaise (le pouvoir), car ils risquent de brûler tout à leur passage, décimer toute la population sans retenue ni recul.

L’esprit arabe serait-il incompatible avec la liberté ? D’ailleurs, depuis quand nous les Arabes avons vécu librement ? N’avons-nous pas tout le temps vécu sous le règne des sultans, des émirs, des cheikhs, empires étrangers, romains, ottomans, puis sous colonialisme occidental, etc. ? Ibn Khaldoun lui-même en est témoin.

De la liberté, nous les Arabes, on ne connaît que celle de s’entre-tuer, piller, nous déranger les uns les autres, bouffer nos espaces vitaux, nous étouffer, au point que cela est devenu chez nous, une véritable un mode de vie et une culture « thakafa », on ne participe en rien de positif dans le progrès universel, sauf celui de montrer au monde notre odieux visage de terreur et de bassesse morale.

À la vue de ces terribles images de bébés agonisants, j’ai parfois honte de dire que je suis arabe !

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