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Intérêt général et contre-courants politiques.


Ils sont fous ces Algériens !

Publié par chaalal mourad sur 19 Avril 2018, 11:31am

 
 
L'Algérien, et oui, toujours lui ! Ce miracle de la création sans créativité apparente (hacha li ma yesthelch !). Il te dit : je vais au boulot « lel khedma », mieux traduit, ça donne : « au lieu du travail » et non pas, je vais aller travailler « nekhdem ». Il a raison ! Puisque au boulot, il fait tout sauf ce pour quoi il est rémunéré.
L'Algérien parle énormément et ne laisse parler les autres que lorsqu'il voit que ceux-ci vont conformer ses dires ! En fait, il a horreur de la controverse, bien qu'il entre souvent avec lui-même. Le matin, il vous dit : « oui !» le soir : « non !», la cohérence avec soi-même, lui est étrangère. Ayant tort ! Il gueule, en pensant qu'ainsi, il va avoir raison (Etbala3it). Il traverse la route, quelque chose attire son attention, une belle nana, comme toujours, il la suit du regard, la tête à 360 degrés, il se retourne et « boum » un poteau d'électricité lui casse le nez ! Il insulte tous les saints, rouspète ! Questionné, il te dit que le maudit poteau m'a frappé “ el poto drabni ”, car selon lui, les poteaux déambulent dans les rues. Assis autour d'une table de café, par mégarde, il renverse la tasse, il demande (il gueule plutôt !) après le serveur : hé toi ! Viens vite ! Le verre s'est cassé (Etkassar), comme par enchantement ! Affichant un air de surpris ! Ainsi, il récrimine, réprimande tout le monde, sauf lui-même. La faute est ailleurs sauf chez lui !
Le pauvre Algérien ! Tout est haché chez lui, la viande qu'il mange, le travail qu'il fait, le langage qu'il parle, une sorte de bouillon de Français, d'Arabe, d'Amazigh et pour couronner le tout une « Cherra »: sorte de jargon pour bien marquer qu'il est du bled. L'Algérien ne lit pas ou très peu, c'est plutôt un dévoreur d’écrans. Il regarde un documentaire la nuit, le matin, vient en débattre avec ses amis autour d'une tasse de café et commence à exhiber ses connaissances qu'il venait juste d'amasser la veille. Il confond néolibéral avec le Neandertal, qu'importe ! Il ne s'arrête pas, il explique les astres, les atomes, en passant par la botanique, la boulitique (politique). Pour lui, Moyen Âge et antiquité ne font qu'un, il parle de tout et de rien ! Il saute du coq à l'âne ! Et ne laisse parler que lui-même ! Stupéfiés, ses amis l-l’interpellent : « baa baa baa !» mais « Rak moukh ya Sahbi !!», il affiche un sourire de satisfaction.
L'altruisme, l'Algérien, y a longtemps qu'il lui a faussé compagnie. Riche, il exhibe sa richesse vois-tu ! « Ana Aouslat » (je suis arrivé), mais où ? Au bord de l'individualisme. L'Algérien, rieur qu'il est, aime raconter des blagues, mais il oublie souvent, non pas les blagues qu'il ne cesse de répéter, mais à qui il les a racontées ; en voici une de classique : « un Japonais est venu en visite chez nous, il en est sorti croyant, pourquoi selon vous ? Il a vu qu'à 10 h du matin, heure normalement de travail, les cafés, les rues grouillent de gens ; conclusion : sans travail, les Algériens arrivent à vivre, donc Dieu existe vraiment et veille sur ses créatures ! À quoi bon travailler ? Cela reflète l'état d'esprit des Algériens que nous sommes, devenus des partisans du moindre effort; voulons le beurre et l'argent du beurre si possible !
Responsable, l'Algérien, c'est pis encore ! Il ne lit même pas les lettres à caractère d'urgence que vous lui adressez. Parfois, il fait l'effort " louable " de jeter un coup d'œil sur l'intitulé en objet de votre lettre mais sans aller au fond, bien évidemment ! Il a d'autres préoccupations, d'autres chats à fouetter. Même les journaux n'arrivent à attirer son attention. Pour l'atteindre, il vous faut courir ! D'ailleurs, le seul service accessible au public sans nos administrations, c'est le service courrier. Il gère nos villes comme une « Dachra » ou un « douar », c'est une vraie catastrophe !
Homme d'art, l'Algérien édifie une superbe place publique à coups de milliards, très mal éclairée la nuit et qui en plus, est à usage uniquement, estival ! Car en hiver, c'est une zone interdite pour cause de dérapage. Hé oui ! Il a oublié que le marbre ça glisse, en plus, il a omis de lui couper le cordon ombilical à sa placette qui venait de voir le jour. Et l'on voit un « python » grimpant l'arbre pour en descendre, traversant presque toute la place publique, pour aller remplir les bacs des jets d'eau, alors que cela aurait été plus logique et plus facile d'envisager une installation sous terre, qu'importe ! Un jour, ils vont la faire, mais d'ici-là, des vieillards, des enfants vont subir le désagrément de la mauvaise rencontre avec ce tuyau de malheur qui les fait souvent tomber.
L'Algérien, technicien, qui veille sur la bonne réalisation et le suivi, sort peu de son bureau, sauf pour aller déjeuner ou dîner avec l'entrepreneur censé le contrôler. Il ne voit pas que le lit du trottoir est fait de terre végétale ou que le dosage du ciment et infime comparé à celui du sable. Il ne voit, sans doute pas, que le trottoir présente une contre-pente, l'eau va être retenue au lieu de circuler, mais malgré cela, il fait passer et signe la conformité avec quelques resserves pour “faire sérieux” ma yefadahch.
L'avenant, et oui, le fameux avenant ! Mot dont je n'arrive pas à trouver le sens “Algérien” même dans mes mots fléchés, bien qu'eux, se l'expliquent à merveille. L'Algérien (entre-preneurs) entrepreneur , gérant une entreprise, là où il met la main, il est pris entre les prises, il ne parle que d'argent, de factures payées «Kholsset», d'autres qui attendent, de situations «Fatet» et d'autres pas encore des avenants, des cahiers de "Sarges" (charges), il soumissionne en tout, en construction, en fabrication, le nucléaire (enfin pas encore !), « A3ndi tout corps d'État dit-il » ; cet État rongé jusqu'aux os. Tant que la malfaçon est récompensée par des avenants et des compléments, voire des compliments et de nouveaux projets, tant que le contrôleur n'est pas contrôlé, alors nous pouvons dire bye bye au développement ! (extrait ).
Élu, l'Algérien reste fidèle à lui-même, il te place des « rompe-chevilles » le long des trottoirs. Des supports de porte-drapeaux pour accueillir nos augustes invités d'Alger, et pour te souhaiter la bienvenue en te cassant les orteils ou laisser des troues de regard capables d’ avaler une bagnole.
Chargé du recrutement, l'Algérien passe l'annonce d'embauche dans un journal à très faible consultation, vice de forme oblige ! En fait, le candidat ne se trouve pas loin, il est déjà désigné d'en haut ou de travers, qu’importe ! Vous lui envoyez votre CV de 02, 03 ou 04 pages, il n'a pas le temps de le lire, c'est trop pour lui ! Ce qui l'intéresse surtout, c'est de quelle ethnie. êtes-vous ? De quelle région provenez-vous ? Et qui vous recommande et vous épaule ? Vos compétences, vos qualifications, ce que vous pouvez apporter à ce pays . Il en a « rien à cirer ».
Soulagez-vous ! Moi aussi j'en fais partie de cet état d'esprit contaminé et contaminant, à votre place, j'en ferai sûrement pareil, voire pis encore ! .
Publié le 12/09/2009 (au Q.O).
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